godestlise
Art
Par Nébuleuse
L'univers éclot quand mon âme est Rose
Tel un ver d'éther, tel une larme en prose
Mes viscères cessent de pleurer et de vomir
Mes artères se laissent aller au rire et au désir
Au cou des étoiles
Dans le trou de mes toiles
Chez le fou et sa voile
Chez la courbe qui se voile
Le ciel est nu come la pudeur du temps
Vraie comme l'éveil des fleurs et des enfants
Car oui, tout s'aboli, la mort est poésie
Je vous écris et vous dis merci
Noire, blanc, femme
Rose est la larme
Ma peau la tienne, ta peau la mienne
Rose sont nos veines
Le soleil éclot, le ciel qui s'exclame est Rose
J'arrose l'enclos de mes larmes, embellie la nécrose
J'ose l'overdose des roses qui crient contre la névrose
Alors, le mur du son, je le transperce
Du Rose de l'allégresse
Je torture les murs et les armes
Pour faire naître leur murmures et leur âme
Les fous sont nées dans les roses
Les folles s'y posent parfois morose
L'enfant ne vomie plus ses viscères
En abolissant ses cimes ordurières
Un cafard qui se décompose
Rêvait de sentir autre chose
En faisant pousser ses ailes
Il fleurait le Rose pastel
Dans la martyr et la violée
Le cri de la cire sauvée
Fit d'un Icar fou et suicidé
L'écartèlement doux de la vacuité
Ce fut le Rose salvateur
Qui avait sauver cette fleur
Et par la suite elle osa voler
Dans le fruit des éternités
Je fume alors le coeur d'une framboise
J'hume son ardeur boisé qui me croise
Dans une cigarette beante en bois de nuage
Sur une cigale géante qui se dit roi mage
Elle a la saveur d'une étoile sucrée
De fleur et de coeur, de toile en état d'ébriété
Dans ce Rose qui enivre tout
Dans la Rose ou nait le fou
Là ou le Corolle fait naitre un folle
Et où toute camisole meurt dans les fioles
De ces sorcières Roses au coeur tendre comme l'ambre des tremblements
De ces terres qui implosent et enfantent secrètement le firmament
Quand le feu jaillit Rose naissant deviens